Le Ther’Art
Le Ther’Art permet à chacun de faire sa toile, assisté par l’œil éclairé de l’artiste.
La mise en œuvre de cette méthode associe la création artistique et la médecine énergétique, plus particulièrement l’homéopathie exercée selon l’organon d’Hahnemann. (*)
consultez : œuvre brodée, Francine
Le Ther’Art est un cliché instantané. Il est pour l’artiste peintre ce que le haiku est à la poésie.
L’être placé face à lui-même dans l’instant s’exprime sur une gaze chirurgicale.
Le patient portera sa toile comme une peau.
Cette expérience sensible deviendra vivante. C’est le « corps vécu ».
Le Ther’Art constitue une démarche où l’artiste auprès du thérapeute est metteur en scène du patient. Il y a dialogue, mise en situation.
La toile est le territoire de cette méthode qui part du corps pour atteindre au cœur d’un espace-temps représenté par une gaze. La couleur est le vecteur dans un dialogue pluridimensionnel entre le thérapeute en médecine énergétique, le patient et l’artiste. Lumière il y a. C’est l’ébauche vivante sur gaze dont le patient fera l’expérience sensible. Il se l’appropriera, se mettra en scène, faisant sienne cette nouvelle peau. Cette proximité à lui-même comme un frôlement, comme un voile qu’on soulève, révèlera le plus unique en lui.
Le patient, invité à créer sa propre toile, avec elle non seulement se couvrira d’une nouvelle peau, mais se revêtira d’un habit vivant de lumière, témoin historique du sens de cet acte créateur.
Mais d’autres formes d’appropriation sont possibles.
L’éveil, grâce au ressenti profond, témoigne de lui-même. C’est un vécu qui est mis en scène de façon symbolique. De cette métamorphose naît l’œuvre de l’artiste. La lumière devient or. La magie s’opère par réflexion réciproque.
La toile, dont joue l’acteur-patient, parle du « corps vécu ». Mais par la lumière, la couleur de cet objet créé, le patient témoigne aussi de sa beauté au monde. Le Ther’Art sort de terre comme la racine d’un arc en ciel. L’acteur est l’arbre et la beauté autorise la transcendance.
Le processus artistique se rythme en trois temps, accompagnés en permanence par le médical :
- étape de la gaze
- étape des sept photos
- élaboration d’une toile finale par l’artiste.
L’habit porté, les sept photos prises sur différentes facettes seront comme les pierres angulaires d’un « cœur à Soi ».
En sept facettes photos, grâce à ce fil d’Ariane la personne franchit les sept portes du quant à Soi.
Le Ther’Art est une clef pour penser et panser.
Il est le terrain privilégié des médecines énergétiques.
Le Ther’Art est une méthode thérapeutique du troisième millénaire, vivante et à venir. C’est une méthode scientifique qui se fait sur l’homme sain, souffrant ou malade. Il peut être utilisé par un grand nombre de thérapeutes.
Ces thérapeutes pratiquent un art médical qui tient compte du respect de l’être humain. Le thérapeute dans sa démarche sensible et scientifique doit allier une connaissance et une pratique des « arcanes traditionnelles » qui permettent un mode d’approche analogique.
L’approche analogique permet une inscription dans tout le spectre du vivant. Elle fait de l’homme une créature entre le ciel et la terre. A ce titre elle respecte les rythmes biologiques, la nature et l’écosystème.
L’approche analogique est un chemin vers le plus sensible, le plus sensé en nous qui fait sens et éveille au « cosens » ou conscience.
Elle révèle en son temps l’être dans sa dynamique, consciente et inconsciente, affirmant ou doutant voire niant. L’approche analogique révèle l’être à son unicité.
L’approche analogique est à opposer à d’autres pratiques thérapeutiques qui prennent beaucoup de place dans notre monde. Les méthodes antibiotiques, antidépressives sont souvent palliatives, si elles ne sont pas répressives, toxiques ou radioactives. Elles sont suppressives du corps vécu, dans un monde violent où l’expression de l’être dans sa singularité est trop souvent systématiquement bafouée.
Nous sommes dans un monde vivant. Art nomade sans frontières, le Ther’Art n’a besoin que des hommes pour exister.
Le Ther’Art témoigne d’une naissance, la sienne, vers une renaissance.
Retracer ensemble un écheveau de vie et tisser son avenir.
Sur ce chemin, il y a lieu d’être centré. Cette quête de l’essence même du vivant, de l’être individué, nécessite tous nos sens, pour faire sens.
L’éveil permet à l’énergie de mieux circuler :
- en soi,
- en relation avec l’autre, ce tu, cet alter ego,
- en relation au monde.
L’individu, en tant qu’acteur et patient, prend contact avec son ombre, sa lumière.
Le Ther’Art nous met en contact avec nos yin et yang intérieurs…
notre ténébré
notre intériorité
notre origine
notre secret
notre lumière
notre manifestation dans le monde.
Le Ther’Art permet cette ouverture du cœur, ce partage, et comme la rosée matinale, elle extrait de nous le plus subtil, nous met en contact avec notre JOIE.
C’est ainsi que notre époque pourra apprendre à inviter ses contemporains à la fête du vivant.
La pratique de l’art vivant est une alliance subtile du rationnel scientifique et de la pensée dialectique d’une part, du sensible et de la pensée analogique d’autre part.
Les partenaires engagés dans cette démarche participent à l’art d’être. Et, sur cette passerelle étroite qu’ils franchissent, ils sont les acteurs dans l’art de guérir.
Conçu et écrit par Annie Bendayan et Denise Sabourin
Mise en forme textuelle par Ysé Dalgrant
(*) « Primum non nocifere ».C’est ainsi que débute l’organon de l’art de guérir de Samuel HAHNEMANN, dont la première édition a vu le jour au début de 1810. D’autres éditions suivront. Ce livre sera la pierre angulaire de l’Homéopathie, médecine de l’expérience.
Travail médical : Annie Bendayan s’inscrit dans une approche globale du patient et privilégie les techniques énergétiques.
Travail artistique : de l’atelier au musée.
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